Ciment naturel PROMPTGLOSSAIRE
Retrouvez ici l'ensemble des termes techniques relatifs au ciment naturel PROMPT, à ses applications et à sa fabrication.
En apprendre plusAiguille Vicat : Aiguille de métal qui sert à déterminer la prise des ciments en mesurant le changement de consistance de la pâte ou du mortier par pénétration. Au début de la prise elle ne peut déjà plus, sous l'action de son propre poids, traverser toute la pâte. À la fin de la prise, la surface de la pâte peut la supporter sans qu'elle n'y pénètre plus.
Aluminate de calcium : Minéral courant en faible quantité dans les liants hydrauliques, il apporte de la réactivité au liant lors de son hydratation.
Badigeon de PROMPT : Lait de ciment prompt naturel appliqué sur des enduits, mortiers ou bétons afin de les colorer et/ou les protéger.
Barbotine : Enduit de ciment pur d'aspect liquide ou crémeux, fouetté sur les murs avec un pinceau à longs poils pour augmenter l'adhésion de l'enduit de mortier à venir.
Béton : La définition moderne est un mélange de liants hydrauliques, de granulats et d'eau avec éventuellement des adjuvants pour former un matériau de construction. Ce mélange est mis en place à l'état plastique, puis durcit progressivement pour former un monolithe.
Béton (étymologie) : La première mention littéraire se trouve dans le Troie de Bernard de Saint-Maure écrit entre 1165 et 1170 : "de fort betun et ciment". À l'Epoque Moderne, Frédéric Godefroy, dans son Dictionnaire de l'ancien français, art. "béton" donne le sens de "tourner en tous sens, agiter", comme le maçon fait sa gâchée, et ajoute que le béton a traditionnellement mauvaise réputation. Jean-Baptiste La Curne de Sainte-Palaye précise dans son Dictionnaire de la langue françoise, art. "béton", que Bestourné ou Bestorné signifie tourné, agité, mais pour une personne dans le sens de bouleversé. Il propose le sens de lait caillé que nous pouvons rapprocher des laits de chaux et de ciments, ciments de laitiers, etc. Quoiqu'il en soit, l'étymologie reste mal définie.
Béton armé : Le béton armé est une évolution du ciment ou mortier armé développée par des essayistes comme Joseph Lambot ou Joseph Monnier. Il est devenu le matériau principal de la construction à la fin du 19* siècle grâce à des inventeurs comme François Hennebique puis Auguste Perret. Il est constitué de deux matériaux, de béton et d'armatures en fer (ou acier), disposés de façon à utiliser, d'une manière économique et rationnelle, la résistance que chacun de ces éléments peut opposer aux efforts : le béton pour la compression et le métal pour la traction.
Carbonatation : Opération de transformation de l'hydroxyde de chaux en carbonate de chaux à partir du gaz carbonique de l’air. C’est l’opération de « prise » d’une chaux aérienne.
Chaud aérienne : Chaux ayant la propriété de faire sa prise à l'air par réaction avec le gaz carbonique.
On parle aussi de chaux grasse du fait des propriétés de plasticité et d'onctuosité. Son appellation moderne est chaux calcique.
Chaux brûlée : Ancien nom des ciments Portland (voir ciment brûlé). Il fut donné car, pendant longtemps, on a obtenu des ciments seulement de manière irrégulière et en amenant des chaux limites, donc contenant plus de 20 % d'argile, en les surcuisant à un état proche de la fusion de 1 450° C.
Chaux éminemment hydrauliques (ancienne appellation) : Chaux qui font prise à deux ou six jours d'immersion. Elles sont déjà très dures après un mois. Leur foisonnement est à peu près nul. Elles proviennent de la cuisson de calcaires naturels, ou de pâtes calcaires artificielles, contenant 15 à 17 % d'argile (argile commune qui contient environ 64 % de silice et 36 % d'alumine).
Chaux faiblement hydrauliques (ancienne appellation) : Chaux qui font prise après neuf ou quinze jours d'immersion mais dont le durcissement n'est pas encore fait après un an. Leur foisonnement est grand, sans atteindre celui de la chaux grasse. Elles proviennent de la cuisson de calcaires naturels, ou de pâtes calcaires artificielles, contenant 12 à 15 % d'argile argile commune qui contient environ 64 % de silice et 36 % d'alumine).
Chaux grasse : Résultat de l'extinction de la chaux vive au contact de l'eau. Avec un excès d'eau, elle donne une pâte blanche (chaux en pâte) qui sert à faire le mortier.
Chaux hydrauliques (ancienne appellation) : Chaux qui font prise après six ou neuf jours d'immersion. Après six mois, la plus grande partie du durcissement est faite. Leur foisonnement est faible. Elles proviennent de la cuisson de calcaires naturels, ou de pâtes calcaires artificielles, contenant 17 à 20 % d'argile (argile commune qui contient environ 64 % de silice et 36 % d'alumine). Produit intermédiaire entre la chaux et le ciment. On distingue les chaux faiblement hydrauliques.
Chaux hydraulique artificielle (ancienne appellation) : Liant d'origine artificielle : résultat du mélange de calcaires et argiles (contenant des silicates ou des aluminates) avant cuisson, afin de créer un calcaire argileux qui, après cuisson à même température que les chaux hydrauliques, possède les propriétés d'une chaux hydraulique naturelle. Le procédé de mélange et de cuisson a été inventé par Louis Vicat en 1817 ; il est à l'origine de la production industrielle de tous les ciments. À ne pas confondre avec l'appellation plus moderne qui correspond à un mélange de clinker Portland et de filles calcaires ; cette qualité est maintenant appelée ciment à maçonner. Il a des propriétés différentes des chaux hydrauliques naturelles.
Chaux hydraulique naturelle (ou chaux maigre ancienne appellation) : Chaux obtenue par calcination d'un calcaire impur contenant des silicates ou/et des aluminates, ayant la propriété de faire une partie de sa prise à l'eau, et l'autre à l'air. Elle peut être hydraulique ou éminemment hydraulique. Elle correspond à l'appellation moderne des NHL.
Chaux limites (ancienne appellation) (voir chaux brûlées) : Produits hydrauliques, classés par Louis Vicat dans son mémoire de 1840, intermédiaires entre les chaux hydrauliques et les ciments naturels. Ce sont des calcaires contenant 20 à 25 % d'argile, cuits à la température de fabrication de la chaux hydraulique ou des ciments prompts (go0 à 1 200° C). Elles s'éteignent difficilement. Elles font prise instantanément puis se fissurent et se réduisent en poudre. Pendant tout le 19* siècle, les procédés d'extinction étant très imparfaits, les chaux limites furent particulièrement redoutées par les constructeurs. Vers 1880 on est arrivé à faire d'excellentes chaux avec des calcaires contenant de 19 à 24 % d'argile. Le Portland artificiel, qui est une chaux limite cuite à 1 450° C, posait des problèmes avant l'invention des fours rotatifs, car il risquait de travailler après emploi à cause des morceaux mal cuits.
Chaux vive : Produit de la calcination du calcaire qui se présente comme une pierre légère blanc-grisâtre.
Ciment : Produit de la cuisson de calcaire (ou carbonate de calcium) contenant naturellement une bonne quantité d'argile (contenant elle-même de la silice et de l'alumine) ou de la cuisson de mélanges artificiels de calcaire et d'argile. Ils font prise sous l'eau en des temps variables suivant leur qualité et leur cuisson. Ilse différencie des chaux par l'absence d'extinction après cuisson.
Ciment (étymologie) : Ciment (matière liante), viendrait du latin Caementum : pierre non taillée. À l'Époque Moderne (416.18^ siècle), le ciment est un adjuvant hydraulique fait de tuiles ou briques concassées. Au début du 19ème siècle, aucune sémantique n'étant établie, le ciment voulait dire aussi bien chaux, plâtre ou tout autre liant.
Ciment alumineux : Inventé en 1908 par Jules Bied, directeur scientifique des Ciments Lafarge, et fabriqué industriellement en France à partir de 1918, c'est un ciment à prise lente mais à durcissement rapide résistant bien aux milieux agressifs, riche en monoaluminate de calcium.
Ciment armé : Voir Béton armé.
Ciment artificiel ou ciment Portland artificiel : Mélange de 76 à 80 % de carbonate de chaux, et de 24 à 20 % d'argile, broyé et mélangé, puis cuit à une température de 1 450° C pour obtenir une roche artificielle sous forme de granules très durs refroidis rapidement : le clinker Portland, qui, broyé à nouveau très finement, donne le ciment artificiel. Sa dénomination actuelle est « ciment courant », CEM en abrégé.
Ciment blanc ou extra-blanc : Ciment lent (voir chaux lourde), remarquable par sa finesse et sa blancheur.
Ciment brûlé (ou clinker, klinker) (ancienne appellation) : Ciment brûlé à 1 450° C, très dur et non encore moulu. À prise beaucoup plus lente que les ciments modérément cuits à 1 000° C, mais d'un durcissement et un degré de cohésion tout à fait extraordinaire. Broyé et mélangé à du gypse pour en retarder la prise. Il est à la base de la fabrication des ciments courants modernes. Le mot anglais clinker servait autrefois à désigner les frittes noires du ciment Portland artificiel. Voir ciment artificiel.
Ciment fondu : Voir ciment alumineux.
Ciment de laitier : Ciment appelé aussi ciment-pouzzolane, obtenu à partir de laitiers de hauts fourneaux mélangés avec de la chaux grasse éteinte et de la chaux hydraulique. Le laitier, pour acquérir de la puissance, doit avoir été refroidi brusquement à la sortie du haut fourneau en étant jeté dans l'eau. Il comporte des sulfures de calcium qui s'oxydent à l'air, lui donnent une teinte verte et désagrègent les mortiers, mais il durcit considérablement, bien que lentement, en milieu humide. C'est aussi un mélange d'hydrate de chaux en poudre et de gangues hydrauliques pulvérisées ou pouzzolane artificielle. Son appellation moderne est le CEM III (EN 197-1) mélange de clinker Portland (5 - 64 %) et de laitier de haut fourneau (36 - 95 %).
Ciment lent : Ciment à prise lente, plus de huit heures. Voir ciments naturels.
Ciment lourd ou surcuit : Ciment surcuit à 1 450° C, donc à prise lente.
Ciment moulé : Le ciment moulé désigne des pièces préfabriquées : pierres factices, moellons, carreaux de ciment, etc. Le ciment utilisé est souvent du ciment prompt naturel, pour sa rapidité de prise. Il était additionné de ciment lent ou demi-lent pour la ralentir. Aujourd'hui on utilise le retardateur de prise Tempo.
Ciments naturels : Ciments obtenus par la cuisson de calcaire argileux ou marneux contenant de 23 à 30% d’argile. La proportion d'argile la meilleure est de 23 à 24% dans le calcaire. Les ciments naturels se divisent en deux classes : les ciments prompts cuits entre 900 et 1 200°C dans des fours à cuisson continue, qui font prise en moins de 20 mn ; les ciments lents cuits vers 1 450°C dans des fours intermittents, qui font prise en une ou plusieurs heures, parfois appelés ciments Portland naturels.
Ciment Portland : Ciment artificiel obtenu par la cuisson à 2 450° C des chaux limites ou de roches calcaires et argileuses soigneusement dosées ; La dénomination vient de Joseph Apsdin qui fabriquait une chaux limite ou ciment romain en 1824 en Angleterre en lui donnant le nom des carrières de pierres de Portland parce qu’il avait la même couleur que ces pierres. Depuis 1902 la Commission des chaux et ciments utilise le nom Portland pour désigner tous les ciments non naturels.
Ciment Portland naturel : Ciment à prise lente obtenu par la surcuisson de la pierre à ciment prompt naturel. Produit breveté à Grenoble en 1869 pour concurrencer les ciments portland artificiels. Cette fabrication n'existe plus aujourd'hui.
Ciment PROMPT naturel ou ciment romain : Ciment à prise rapide obtenu par la cuisson entre 500 et 1 200° C de calcaires contenant de 23 à 30 % d'argile et dont la prise s'effectue en dix ou vingt minutes. La pierre, à la sortie du four, reste quelques temps à l'air et absorbe de l'humidité, une fois broyée elle est blutée, conservée en silos et ensachée. Il atteint son maximum de dureté après quelques jours. Les ciments naturels se distinguent des chaux par le fait qu'ils ne subissent pas d'extinction après cuisson. Ils comprennent les mêmes minéraux que les chaux hydrauliques naturelles mais en proportion différente.
Ciment romain : Appellation commerciale du ciment naturel inventée par Parker à la fin du 18ème siècle en Angleterre. Le ciment romain pouvait qualifier tous les produits hydrauliques provenant de calcaires très argileux soumis à une température modérée et pulvérisés par des moyens mécaniques.
Ciment taillé : Technique qui consiste à sculpter le béton comme on peut le faire avec de la pierre. La taille se fait avant la fin de prise.
Clinker : Voir ciment artificiel et ciment brûlé.
Corps d'enduit (renformis ou dressage) : Dans le cas d'un enduit à trois couches, le corps d'enduit est la seconde couche. Il assure la planéité du support.
Dioxyde de carbone : Gaz carbonique (CO2). Il participe à la prise des liants aériens.
Eau forte : Lait de chaux très dilué ou détrempe à la chaux, formé par 1 volume de chaux pour 6 à 8 volumes d'eau.
Efforescences : Cristaux formés en surface des parements de pierre ou d'enduit par l'évaporation d'eau chargée en sels.
Enduit : Revêtement composé d'une ou plusieurs couches d'un matériau plastique, destiné à assurer la protection (eau, isolation, etc) et la présentation de l’ouvrage qu’il recouvre. Il est fait en trois fois : crépissage ou gobetis, rembouchage (corps d’enduit) et enduit frotté ou mouchetage (finition).
Enduit à la chaux : Enduit fait de mortier de chaux grasse ou aérienne, avec un dosage de 300 à 400 kg de chaux pour un mètre cube de sable.
Enduit au ciment : Enduit fait de mortier de ciment lent, avec un dosage ne dépassant pas les 400 kg
de ciment par mètre cube de mortier. Un dosage trop gras peut engendrer des retraits importants, cause de fissuration.
Extinction : Opération qui consiste à passer par hydratation de la chaux vive à la chaux éteinte.
Cette réaction est exothermique et s'accompagne d'une augmentation de volume que l'on nomme foisonnement. Cette opération est indispensable pour la fabrication des chaux grasses et hydrauliques.
Faïençage : Micro-fissuration d'un enduit, généralement due à un surdosage en liant, à une dessiccation rapide du mortier ou à un excès de fines.
Fines : Particules les plus fines du sable, souvent d'origine argileuse, à l'origine des faïençages de certains enduits (granulométrie inférieure à 0,1 mm).
Gabarit ou calibre : Outil de profilage des moulures traînées dans la technique du jeté-moulé; nom donné à cette technique.
Gobetis : Première couche d'un enduit, dont le rôle essentiel est d'assurer l'accroche au support.
Granulats : Voir agrégat. Matériau inerte, d'origine minérale entrant dans la composition des mortiers et bétons pour former la charge : sables, graviers, cailloux roulés ou concassés.
Granulométrie : Mesure physique de la granularité. Elle s'exprime sous la forme d'une fourchette mini-maxi de taille des agrégats. (Exemple : 0-3 mm, sable ayant des grains de taille comprise entre o et 3 mm). Elle a été inventée par l'ingénieur Féret vers 1890.
Gras : Caractère onctueux, plastique d'un mortier.
Hydraulicité : Propriété d'un liant à prendre et durcir sous l'eau.
Hydraulique : Qui présente des propriétés d'hydraulicité.
Incuits : Pierres de calcaire argileux ou marne n’ayant pas subi de transformation minéralogique lors de son passage dans le four du fait d'une température localement insuffisante.
Jeté -moulé (ou gabarit) : Technique qui consiste à enduire une surface (jeter le mortier) et à lui donner immédiatement une forme profilée grâce à un gabarit (voir ce terme).
Jointoyer : Action d'exécuter les joints d'une maçonnerie de pierre ou de brique.
Lait de chaux ou de ciment : Mélange d'eau et de chaux ou de ciment, coloré ou non, appliqué à la brosse sur des parements le plus souvent minéraux (enduits, pierre). Voir chaulage, badigeon, eau forte, patine.
Laitier : Déchet de la fusion en haut fourneau du minerai de fer. Silicate de chaux de magnésium et d'alumine dont la teneur en oxyde est faible, et qui est réutilisé comme constituant pouzzolanique des ciments. Ce terme vient de la métallurgie.
Liant : Le liant d'un mortier est la matière qui assure la liaison entre les agrégats : la chaux ou le ciment.
Liant hydraulique : Liant durcissant sous l'eau.
Liant pouzzolanique : Mélange de matériaux pouzzolaniques naturels ou artificiels à des chaux grasses ou/et hydrauliques ou dégageant de la chaux après hydratation (clinkers Portland). Les silicates des matériaux pouzzolaniques se combinent avec la chaux pour former des silicates de calcium hydratés à l'origine des propriétés d'hydraulicité de ce genre de liant.
Lissage des enduits (ou talochage) : Lissage fait avec une plaque de feutre fixée sur une planchette de bois ; jamais à la truelle car la tension superficielle que produit cette opération a pour résultat immédiat l'apparition de fentes.
Modénature : Profil des moulures ; désigne par extension l'ensemble des ornements moulurés.
Moulure : Profil constant en creux ou en relief, réalisé en pierre ou en mortier. Particulièrement fréquent dans l'ornementation de ciment moulé du 19ème siècle.
Mortier : Mélange d'eau, de sable et d'un liant (chaux ou ciment).
Ouvrabilité : Plasticité et maniabilité permettant la mise en œuvre d'un mortier.
Oxyde : Pigment résultant d'un processus industriel utilisé pour colorer les mortiers.
Patine : Lait de chaux très dilué, utilisé pour ses effets de transparence.
Pierres artificielles : Agglomérés de mortier ou béton, autrement appelé ciment moule, ciment coulé ou pierres factices, qui ont exactement les mêmes rôles structurels et décoratifs que les pierres de taille. Elles sont surtout réalisées avec des ciments prompts. Elles remplacent les pierres d'angle, d'encadrement, les modillons et le plus souvent les ornements.
Mots utilisés parfois pour désigner tout ce qui imite les pierres de taille.
Plâtre-ciment : Nom donné au ciment prompt naturel de Boulogne en 1802 : prise dure comme le ciment et rapide comme le plâtre.
Pouzzolane : Argile ou terre volcanique de Pouzzoles et de Civita-Vecchia dans la région de Naples (Italie). Elle était utilisée comme adjuvant hydraulique naturel des chaux grasses. Les pouzzolanes peuvent être naturelles (cendres volcaniques) ou artificielles (calcination d'argile).
Pouzzolanicité : Propriété de certains matériaux à fixer la chaux en formant un matériau ayant les caractéristiques d'un liant hydraulique. Voir liant pouzzolanique.
Prise (début de) : Moment où le liant, en règle générale, perd ses propriétés plastiques de mise en œuvre et où commence le processus de durcissement.
Rejointoiement : Faire des joints avec un mortier de ciment. Les joints peuvent être faits en creux ou en saillie ; bien que les joints en creux protègent mieux les maçonneries contre les infiltrations d'eau.
Renformis : Voir Corps d'enduit.
Retrait : Diminution de volume d'un mortier avant et après prise due à des phénomènes complexes dont le plus important est hydraulique par évaporation ou absorption d'eau.
Silicate : Combiné avec la chaux lors de la cuisson, c'est le minéral principal responsable de l'hydraulicité sous forme principalement de belite (C2S) dans les chaux hydrauliques et les ciments naturels, et d'alite (C35) dans les ciments Portland artificiels.
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Issu d'un gisement unique situé dans le massif de la Chartreuse, le ciment naturel PROMPT est une exclusivité du groupe Vicat.
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Référence en termes de restauration et décoration, le ciment naturel PROMPT s'illustre sur les marchés de l'éco-construction, de la maçonnerie rapide et de l'eau et assainissement.